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Comprendre l'anosmie et les troubles de l'odorat - Genève - Paris

LA DYSOSMIE OU TROUBLE DE L'ODORAT 
On distingue 2 types de troubles, les qualitatifs où la personne perçoit une odeur différente de celle sentie, et les quantitatifs où la personne ressent une baisse de sa perception olfactive jusqu'à l'anosmie complète.

L'olfaction, un sens mal-aimé - Partie 2 du 12 octobre 2015 ...

1) LES TROUBLES QUALITATIFS
de l’olfaction peuvent se traduire de différentes façons :

La cacosmie: est la perception d’une mauvaise odeur effectivement présente dans l’organisme et ressentie par le patient et son entourage. Elle se retrouve dans les pathologies sinusiennes (sinusite infectieuse, aspergillose) mais aussi dans la pathologie amygdalienne, dentaire ou le reflux gastro-œsophagien

La parosmie: est la modification par le patient d’une odeur habituellement agréable en une odeur désagréable (odeur de brûlé, excréments). Elle survient fréquemment après une infection virale

La phantosmie: est la perception par le patient d’une odeur qui n’existe pas.
     

                              Le système Olfactif
2) LES PERTES QUANTITATIVES 

Ces troubles quantitatifs de l’olfaction, vont de l’hyposmie qui est une perte partielle de l’odorat jusqu’à l’anosmie ou absence totale d’odorat.

On retrouve une altération plus ou moins réversibles du système olfactif pouvant affecter les récepteurs situés dans l’épithélium olfactif à la partie supérieure des fosses nasales au niveau de la placode olfactive, les neurones olfactifs situés dans le bulbe olfactif, voire le cortex olfactif situés dans l'aire temporale notamment dans les maladies neuro-dégénératives (Maladie de Parkinson, maladie d'Alzheimer)



    
             Test olfactif

L’hyperosmie
est rarissime. De récentes études pratiquées sur le sujet ont démontré des rapports fréquents entre l’hyperosmie et la pathologie migraineuse.
Cette hyperosmie pendant la crise migraineuse serait équivalente à une « hallucination olfactive », et ne s’accompagne pas forcement de maux de tête.
Les résultats de ces études montrent que l’hyperacuité olfactive apparaît lors d’une crise migraineuse et persiste entre les crises. De plus cette sensibilité exacerbée aux odeurs pourrait contribuer à l’apparition d’une migraine.
Les thérapeutiques mises en oeuvre dans l’hyperosmie découlent de ces études.

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